J'ai lu hier dans la Libération (édition papier) une grande rétrospective de l'affaire de vrai-faux espionnage chez Renault. Pour quelqu'un comme moi qui ne peut en juger que par la presse cette affaire donne matière à réflexion sur plusieurs plans. Ce qui m'a particulièrement frappée à la lecture du dossier de Libération c'est la façon dont ont été traités les trois cadres de l'entreprise accusés d'espionnage.
D'après les témoignages rapportés par le journal les trois hommes ont été physiquement mis dehors par des agents de sécurité le matin du 3 janvier sans aucun préavis ni autre forme de discussion. Jetés comme des chiffons sales parce qu'une enquête interne provoquée par une lettre anonyme faisait croire qu'ils étaient mêles à une affaire d'espionnage. Même pas convoqués par les dirigeants ou la fameuse commission de déontologie chargée de l'enquête. Non, jetés tels quels, devant les yeux de leurs collègues. Une humiliation qui ne peut être justifiée en aucun cas, même par les soupçons graves qui pesaient sur ces hommes.
Ceci dit, Libération n'est pas ce qu'on appelle un vrai Journal (selon moi) et il faut toujours mettre en doute leurs propos.
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